Eugene Durif – L’étreinte, le temps 07
- photographie: Bernard Descamps
Le drap dans la terre
achève de pourrir,
la fenêtre pour rien
enserre l’ horizon muet,
sans geste, des chemins creux
où nous allions jusqu’ aux berges
et caresses de loin en silence
comme temps suspendu dans l’ oubli du temps.
-Le blanc des yeux, celui du drap froissé sous la terre.
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NB: « suspendre le temps » est aussi le titre d’un texte de JoBougon, que je cite dans re-ecrit: voir http://re-ecrit.blogspot.com/2011/06/suspendre-le-temps-poeme-jobougon.html
je m'exprime:haut et foooort