Une barque sur l’océan,
Que j’habite au reflet des étoiles,
Bercées par les heures diluées,
Lorsqu’ aucun vent ne gonfle les voiles.
L’avenir serait en ces îles
Posées sur la brume, dos d’espadon
Qu’un parcours immobile
Détache de l’horizon.
Orphelines d’une terre noire,
Ayant perdu sa mémoire,
Ou peut-être encore si loin,
Qu’on en oublie ses jardins.
Tant de liquide, au gré de l’immense
Si je fais du sur-place
Amplifie, de conscience, ta distance
L’esprit noyé, de trop d’espace,
Le baiser des pensées s’accompagne,
Des hasards de l’existence,
Quand jamais ne s’éloigne,
L’ombre de ta présence.
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RC – 5 août 2013
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