Et les années dansaient ce matin
avec les flocons gaiement derrière la vitre
villes visages heures ainsi tournoyant
dans l’air froid et ceux qui tambourinent
contre les carreaux selon le pouls
intermittent du souvenir toi
assis au bureau guettant le bruit
des pas fantômes sur la page neuve
l’approche au loin des voix profondes
avec une lenteur de neige