peinture : René Ménard, jeune femme sortant de la mer – musée de Brest
Je n’aurais jamais cru qu’un automne à nouveau
Vienne empourprer mon cœur et qu’à nouveau flamboie
Le bois sec que je suis Je pose sur tes yeux un regard étonné
De sentir sous mes pas comme la terre est ferme
Lorsque tu tiens ma main.
Etions-nous faits pour nous atteindre
Etions-nous faits pour nous attendre?
Le temps qui fut cruel s’est-il enfin lassé
D’emplir de sel mes plaies mal couturées?
Automne de ma vie, ton étreinte m’est douce
Et chaque pas vers lui est un pas vers l’amour
Aujourd’hui revenu.
Mon cœur en est broyé, respirer est un râle
Tant le bonheur fait mal.
A peine le tient-on qu’on tremble de le perdre.
extrait de » par tous les chemins « du florilège poétique des langues régionales ( catalan, basque breton, etc…)
Superbe ! Oui, tant de bonheur fait mal que l’on a tant peur de le perdre.
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