montage RC
Là où vous avez bâti cette maison, l’eau sous la colline.
sa chanson rampe, le soir. Vous ne dormez pas.
on vous laisse, toujours au même point de l’aube
sachant que vous resterez, là, à nous attendre, sans redire
c’est vrai. on s’habille d’une faute, elle nous lie comme le sang, à travers les herbes folles.
le moment venu, un doigt passe sur la bouche,
une petite flamme,
vous laissez la lumière allumée le temps que nous partions…
—
Indò vo eti pisatu a casa ci hè l’acqua sutt’à a parata.
a sera, a so canzona, à rampaconu.
vo ch’ùn durmiti, vi lachemu sempri à quiddu mumentu albinu,
sapendu ch’eti à stà quì, ad aspittàcci. senza lagnàvvi, mancu una volta.
hè vera. ci ‘mpannumenu cù li nosci falta, par travirsà u bagnaghju, è ci liani com’è u
sangu.
spicchènduci, nienti ci veni.
daretu à no, una pìccula fiara, di matinata, tini accesu mentri chè no partimu
Bonjour 🙂
J’aime ce poème, et qu’il soit en deux langues (et l’expression « à quiddu mumentu albinu » me transporte au petit matin d’un coup, même sans parler corse). Je me demande s’il y a un original et une traduction ou si ce sont deux originaux (vu que l’auteur est aussi traducteur) ? J’ai retourné les paroles corses dans tous les sens avec mon italien et Google translate, et comme je ne trouve ni doigt ni bouche je me demande s’il y a un titre corse, et s’il est différent ?
Merci pour la découverte, je la garde précieusement et j’irai regarder ce qu’il a écrit d’autre.
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merci du commentaire, toujours bienvenu… ne maîtrisant pas le corse, je ne pourrai vous apporter de précision, cependant je connais sur FBook quelques corses qui seraient en mesure de vous répondre … ( voir le groupe Voxpoesi )
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Merci ! Je ne suis pas vraiment sur FB mais si jamais, j’irai faire un tour…
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