photo auteur inconnu
Nous nous berçons de rameaux d’or
dès que l’été prend la fuite.
Septembre est encore encombré
de fleurs séchées, de tiges brisées,
de cheveux au vent.
Les chemins précèdent nos pas.
Nous les avions déjà parcourus
une autre fois.
Les nuées nous devançaient
et éteignaient les couleurs
au fur et à mesure .
La lumière en pinceaux
déposée sur les collines,
puis lui en choisissant d’autres,
( ou bien l’ombre,
si on préfère ).
C’est comme un théâtre
où on devine que
de quart d’heure en quart d’heure
s’achève une scène
côté plateau ? ou côté forêt?
Quand il s’agit d’actes,
nous parlerons de saison.
On pensera rattraper l’été
dès la fin de la pièce.
Mais nous ne savons pas exactement
quand elle s’achève ,