Colonnes de mémoire ( RC)
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Bien au delà de la corde
Ce morceau d’arc de terre
Qui tend la distance
Et nos différences,
J’ai perçu l’inversion du monde
Comme si la tête en bas
Mes pieds étaient collés
Sur le socle du ciel.
Et j’avais à mon appui
D’immémoriales légendes
Des arbres sacrés
Dont les racines buvaient
Le ciel, et supportaient
Le monde de leurs pattes épaisses
Que le poids des siècles
Avaient plissé de mémoire
Enfouissant en profondeur
Au cœur de la sève fibreuse
Le passé douloureux d’une
Afrique à l’avenir incertain.
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R Ch 09-01-2012
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sur les créations artistiques – en tout cas mon rapport avec l’art africain, consulter également voir aussi http://ecritscris.wordpress.com/2012/01/09/lart-africain-au-burkina-faso/
http://ecritscris.wordpress.com/2011/11/05/r-lart-africain-01-lhumanite-commence-par-le-nombril/
http://ecritscris.wordpress.com/2011/11/05/r-et-lart-africain-02-eklablog/
http://ecritscris.wordpress.com/2011/11/05/r-et-lart-africain-03-la-terre-cuite-du-ghana/
http://ecritscris.wordpress.com/2011/11/05/r-et-lart-africain-04-le-cavalier-et-la-figure-assisedogon/
http://ecritscris.wordpress.com/2011/11/05/r-et-lart-africain-05/
http://ecritscris.wordpress.com/2011/11/05/71/
http://ecritscris.wordpress.com/2011/11/05/r-et-lart-africain-07-croquis-musee-des-arts-premiers/
Un enfant tout lisse encore, blotti dans les bras antique d’un pachyderme de mémoire.
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01/10/2012 à 15 h 36 min
Pieds d’éléphants aux doigts de serpents
Racine de l’arbre qui sert de banc
La nature n’a pas fini de nous émerveiller
Avec l’ampleur de sa frasque à inventer
Dans la forme ou dans la couleur
La beauté qui trouble nos coeurs…
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01/12/2012 à 22 h 19 min
Bonjour Ren
A mon tour je viens honorer votre blog d’artiste.
J’y découvre une très belle oeuvre, j’aime beaucoup cette photographie ! Cet enfant blotti au creux d’un arbre, mais où le sens même est très profond, puisque au coeur de ses racines, il y trouve refuge. J’aime la nature et les arbres, ils sont mes confidents, comme bien des poètes ont su trouver en leurs saines branches, feuillage, leur protection maternelle…. J’aime aussi votre écrit très profond, un instant d’émotions en partage, sur une Afrique, une mémoire, sur sa richesse naturelle, sur un cri d’enfance, d’une terre, mémoire d’un pays, de leurs arbres, de leurs habitants, mais aussi un appel en puissance, sur la protection de notre environnement naturel, savoir transmettre et agir, pour que nos enfants d’aujourd’hui, protège ce monde de demain ! Tant qu’il y aura des poètes et artistes qui l’écrirons, le chanterons, le jéterons à la face de ce monde, l’Espoir et l’Amour d’une terre, d’une planète, le flambeau de lumière, ne s’éteindra point… Merci de votre visite, je ne sais pas si vous êtes un homme ou une femme, puis-je vous demander si vous voulez bien figurer dans mes liens ami(es) de mon blog ? Ainsi nous pourrions continuer un bel échange amical, en partage de poésie, et d’aimer la vie ! Recevez ma rose d’amitié Ren. Je vous souhaite un bon week-end. Toute mon amtiié, j’ai pour habitude de déposer ma rose d’amitié, à tous mes ami(es). Cordialement, Corinne (Cronin)
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01/13/2012 à 9 h 09 min
Tout Comme jocelyne ou bien Corinne ,
Cet Arbre évoque un Eléphant ,
En Somme Mémoire entre ses Lignes ,
Sagesse d’Epoques , un Autre Temps.
~
NéO~
~
Je ne te connais pas Rechab ,
Découvrant là des Vers de l’Une ,
Je m’abonne donc , tout comme Achab ,
Souhaitant bon Vent et Mère Fortune.
~
Le Temps l’écrira.
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01/13/2012 à 17 h 26 min
Effectivement, bien, que j’aie voulu éviter une comparaison un peu « facile », moi, dont l’éléphant est justement l’animal fétiche, présente dans la texture de sa peau, les plis, et surtout la puissance qu’il dégage, une affinité surprenante qui saute comme une évidence aux yeux de qui contemple la majesté de ces baobabs d’Afrique de l’Ouest, plusieurs fois centenaires, et même, vu l’épaisseur, je dirais millénaires
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01/13/2012 à 17 h 40 min
Surtout à l’Hors le Premier Reflet , l’Oeil et la Trompe , Ecorce Plissée ,
Il en faut moins pour ne pas Douter , l’Arbre est Porteur de nos Pensées.
~
NéO~
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01/13/2012 à 17 h 51 min
La pensée pousse en racines denses et l’enfant tâte la dent qui pousse…
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01/13/2012 à 22 h 57 min
Pingback: Yves Bonnefoy – le désir poétique « Art et tique et pique- mots et gammes
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01/25/2013 à 16 h 15 min
c’est très beau des doigts de baobab qui se nouent et se dénouent.
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01/26/2013 à 21 h 23 min
J’ai eu l’occasion d’en approcher encore…. c’est tout à fait surprenant…
justement ce que tu dis, que les racines se nouent et se dénouent
se passent l’une devant l’autre, seraient prêtes à jaillir du sol,
un peu à la façon de pieuvres,
et vraiment cet aspect de peau, parfois boutonneuse….
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01/26/2013 à 21 h 52 min
Merveilleux gamin assis dans les cordages du baobab
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01/30/2013 à 20 h 02 min
oui, hein… quelques secondes avant il n’y était pas et « ajoute » beaucoup à la qualité de l’ensemble – déjà la base du bao était fort belle…
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02/14/2013 à 10 h 28 min
J’aime cet écrit comme plusieurs autres que je viens de prendre enfin le temps de lire.
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03/11/2013 à 18 h 38 min
Magnifique la photo avec l’enfant qui donne toute la mesure … ou démesure… de la nature !
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04/09/2013 à 20 h 07 min