Le corps des âmes vives
s’écoule sans discontinuer,
de la source , des cascades
jusqu’aux rivières,
pour atteindre le grand fleuve étale.
Tu y entendras
le bruissement de soie
des eaux qui parlent
de leur voyage tracé
au flanc des collines ,
des rochers , des courants
et des galets qu’elles ont porté.
Jusqu’à l’océan, elles accompagnent les vents changeants,
qui dialoguent avec les nuages
et parfois les bousculent .
Ne cherche pas à les comprendre :
leur direction est fantasque,
on ne sait jamais à quoi s’attendre ;
mais les âmes arrivent toujours
un jour ou un autre
à revenir à leur point de départ
pour continuer à chuchoter
dans le cycle de la vie
recommencée.
quelle douceur… Je voudrai trouver un autre mot que finitude qui me baisse un peu au niveau musical
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