Au matin – la trace du temps dans le givre – (RC)
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–C’était au matin, l’horloge du temps
Déplaçait ses aiguilles dans le givre
C’étaient les ombres, et elles étaient blanches
C’étaient des fantômes allongés sur le sol
La trace figée des arbres debout, en patience
Qui attendent la lumière au sortir de la nuit
Et je t’imagine ainsi, en présence
Car pour moi tu es l’ identique en image, toujours
Je t’imagine aussi en absence
A susciter mon écriture sur la page blanche
Comme les aiguilles du temps que déroule
leur fuite, ta fuite ….et tout ce qu’il y (a) entre
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RC 1er dec 2011
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J’ai aussi trouvé le poème de Vesna Parun, qui nous conte des évènements parallèles
(voir aussi les deux publications récentes que j’ai fait des textes de V Parun)…
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Murmure des ailes et murmure de l’eau
Le monde qui vient à notre rencontre nous murmure les contours
des arbres qui bruissent à l’horizon
et grandissent des ombres courbées.
Assieds-toi sur le seuil
et attends
que le soir se déplace…
(Vesna Parun)
j’ai beucoup aimé la trace du vent dans le givre mais je ne trouve pas où le dire j’ai copié collé j’aimerais y répondre dès qu’une muse passera LN
PS me suis abonnée je reçois les publicatons des poètes mais pas les tiennes
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12/05/2011 à 10 h 23 min
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